Livre d'Or

A SERGE ENGLEBERT ...

La feuille était certainement là depuis des années

A l’attendre

Blanche et belle, belle et lisse

Toute d’espérance et de promesses contenues

Il y posa un jour son regard, son crayon

Et sa gomme usée

Et par la profonde magie du geste

Commença à déchirer le silence de sa griffe

Très vite il se tissa entre eux

Des liens sincères qui tiendront

J’en suis sûr

La vie entière

Même si je sais déjà

Qu’un jour

Par un intense ciel gris

Au terme d’une nuit blanche

Mise à profit

Pour gommer ses dernières hésitations

Pour apporter à son dessin un dernier carat

Sans bruit, avec l’allure d’un bandit,

v Il s’en ira, bonhomme,

En quête d’une autre feuille blanche

La vie entière, disais-je

Car elle sait dorénavant

Que l’Artiste l’aura parée

Et de quelle sublime façon !

Pour la mener à l’éternité de l’Art

Celle où le temps n’a pas de prise

Car il ne peut en avoir sur la Beauté

Et qu’elle est désormais devenue une parcelle de

La colonne Beauté

Les chats, les oiseaux

Les noirs et les gris

Les blancs aussi, et les rares couleurs

Les poissons et les coqs

Danseront pour notre plus grand plaisir

Symbole de vie que rien jamais ne pourra retenir

Fenêtre ouverte vers l’infini

Rêve éveillé

Enigme soumise à notre sagacité

Grâce à l’artiste

Grâce à toi, Serge,

La feuille blanche

Qui ne l’est plus vraiment

Ne sera plus jamais seule

Elle ne t’appartient plus non plus

Car tu nous l’as confiée

Nous, spectateurs comblés

Qui jouons à résoudre les énigmes

A déchiffrer les symboles

A rechercher une part de soi

Dans l’infini de l’Art

Que tu nous sert de si maîtresse façon

Salut, l’Artiste

Et merci.

Daniel VERMEERSCH.


Si vous lui confiez un papier il le perdra

c’est certain

Si vous lui confiez votre amitié, il la conservera

c’est sacré

Serge est l’un de ces hommes dont les colères

sont feintes

mais

terribles

S’il vire au rouge, au cramoisi, s’il vire au drame,

prenez garde

C’est qu’il se moque de vous et du reste et du tiers

et du quart

mais...

mais si vous creusez un tantinet

si sous la carapace

vous cherchez l’Homme

dans sa quête d’absolu............

alors.............

vous n’êtes pas sortis de l’Auberge !

Robert RUWET.


Vichy le 20 août 1990.

Du rêve, de la beauté, de la nature, de la vie, du talent.

Le crayon vibre, le papier s'extasie la création est la.

"Un papier, un crayon, du talent, l’Art apparaît"

Quant à Serge Englebert, j’ai pu apprécier un homme simple, drôle, humble. Un homme, aimant la vie, aimant les gens, Serge Englebert est de la race de ceux que l’on aime compter parmi ses amis.

On trouve chez lui une qualité rare : l’attention qu’il porte aux autres ; cette faculté d’être à la portée de tous.

Sensible et chaleureux, il peut être aussi grave et émouvant.

Il aime sa famille, ses amis, sa terre, son travail. Ce sont là ses vrais valeurs.

Il a conquis beaucoup de ville et de pays par sa gentillesse, son courage, son art, et la foi qui l’anime. Il est aimé parce qu’il aime.

Sa vie n’est pas un conte de fée, mais une conquête sans tricherie, mais avec la pudeur qu’on lui connaît ce qui le rend plus sincère encore.

J’ai aimé Serge Englebert, j’ai aimé son art, j’ai aimé l’homme, beaucoup de médias, de critiques d’art, lui ont rendu hommage, moi, aujourd’hui, par ce texte, c’est ma façon à moi de lui dire :

"Serge je garderai de toi le souvenir d’un grand artiste, d’un ami pour qui mon admiration et mon amitié te resteront acquises..."

PASCAL...


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Le "Rebus" et "la Métamorphose", regards sur deux tableaux de Serge Englebert

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