Création d'une oeuvre

Mais comment donc, dans la pratique courante, Serge Englebert envisage-t-il la création d’un dessin ? Qu’est ce qui donne l’envie de prendre le crayon. Toutes ces questions ont été envisagées lors de nos entretiens.

Manifestement, Serge y avait beaucoup réfléchi et sans hésitation, il répond par quatre mots dans l’ordre.

D’abord pour lui, il y a l’observation du monde, de la vie en général, ensuite, digestion par l’artiste de tous les éléments recueillis pêle-mêle Viennent après coup la rêverie et la poésie, traduites par les traits sur la feuille blanche et enfin, comme un point d’orgue, le travail se termine par la jouissance dans l’aboutissement de l’œuvre.

"Concrètement, dit-il, je ne fais jamais le croquis préalable ". Et il ajoute : " Je commence généralement un dessin sur son papier définitif".

Il réalise le premier croquis directement sur la feuille qui portera l’œuvre terminée.

Pour lui, pas d’essai, il entre directement dans le vif de la matière. Progressivement alors le croquis initial se modifie petit à petit au fil de l’avancement du dessin.

Voilà donc pour ce qui est de la base de son travail. On reconnaît bien ici Serge

Englebert : digestion, jouissance. Dans ses dessins symbolistes ne retrouve-t-on pas ainsi son caractère physique, amoureux viscéralement de la vie et de ses bons côtés ?


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Le "Rebus" et "la Métamorphose", regards sur deux tableaux de Serge Englebert
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