La technique est d’une grande sûreté et les tableaux en dominants noirs et blancs, avec de minces touches de tons pastels sont d’un symbolisme saisissant dans leur étrangeté. La vision est poétique, parfois allégorique, mais toujours d’une écriture nette et rigoureuse.
F.HZ
Finesse et délicatesse du trait, technique remarquable, autant d’éléments qui font des œuvres de Serge Englebert de véritables petites merveilles Par couches successives, l’artiste parvient à 1, aide d’un crayon seul à offrir à l’œil une gamme de tons extraordinaires. L’œil lit, mais l’esprit s’égare dans un monde mystérieux
Autre petite touche de génie, les quelques animaux en couleurs qui apparaissent parfois çà et là dans l’œuvre de l’artiste à tel point que le profane a peine parfois à faire la différence entre le dessin et la photographie. Jean Jour dira d’ailleurs de lui : "Serge Englebert est un de ces trop rares dessinateurs liégeois qui retrouvent par la grâce du crayon les délices de la poésie et de l’imagination. "
André DE BRUYN
Nous avons déjà souligné et à plusieurs reprises combien le graveur était intéressant, original, appliqué, travailleur. Toutes ces qualités-là nous les retrouvons multipliées, affermies dans le dessinateur. Dans ses œuvres figuratives teintées d’un surréalisme discret et le plus encore d’emblèmes symboliques dont l’artiste explique la signification (le papillon, le chardon) il réunit, servi par une main d’une extraordinaire précision, le don aigu de l’observation (les insectes, les oiseaux …) — qui élève le dessin au niveau " scientifique " d’une planche anatomique — à une grande maîtrise dans l’utilisation des possibilités infinies du noir et du blanc. Austère, il ne recourt pas à la couleur pour nous faire de l'œil. Le métier acquis est à l’abri de toutes réticences. Il y a plus~ Serge Englebert est un rêveur. Il se sert de ce qu’il voit pour solliciter son imagination, pour projeter un esprit tourné vers l’étrange, avide d’établir des associations insolites.
Ainsi son jeu d’échecs et sa symbolique évidente (on pense à certaines fables de La Fontaine), ainsi ses rapaces et ses oiseaux… volages ou cruels sur fond très doux de paysages vallonnés, toscans mêmes. Il faut découvrir lentement un dessin de Serge Englebert~ l’œil lit et l’esprit s’égare dans son monde un peu tragique peuplé d’êtres bizarres.
Jacques PARlSSE
La Galerie
Le Peintre Distinctions Expositions individuelles
Création d'une Oeuvre Livre d'Or
Le "Rebus" et "la Métamorphose", regards sur deux tableaux de Serge Englebert
